Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Viens performer avec ton style de nègre américain.
Tous les sujets qui n'ont leur place nulle part

Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Johnson & Johnson » Ven 22 Nov 2013 15:37

:putain:

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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar IZARRA » Ven 29 Nov 2013 11:00

http://www.dailymotion.com/video/x17r8o7_naissance-d-une-star-raphael-zacharie-de-izarra_news


Je m'éveillai dans des limbes de splendeur. Des horizons s'ouvrirent autour de moi, qui s'étendirent, sans bornes. Mon regard alors scruta l'infini. La clarté, l'intelligence, l'émerveillement : tout devint instantanée. Je m'étonnai d'en être étonné. Mais je sus que cela devait être. Je pris la mesure de tout. C'était là ma place, né de ma propre naissance et éternel, fruit d'un principe dont en naissant, je devenais l'auteur.

Je débordais d'Etre.

Alors tout fut dit : des particules émergèrent, donnant corps à ma puissance. Nées de n'être encore jamais nées. Créées pour être. Je nommai, cela fut. Les particules s'unirent, des mondes naquirent, des créatures les peuplèrent, des hommes apparurent, qui m'appelèrent Dieu.

Raphaël Zacharie de IZARRA
IZARRA
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INTERVIEW DE RAPHAËL ZACHARIE DE IZARRA

Morceaupar IZARRA » Ven 29 Nov 2013 11:07

Une âme avisée me soumet dix questions essentielles. J'y réponds avec coeur et sincérité.

1 - Les cathédrales (essentiellement celle de Chartres), les églises (Sillé-le-Guillaume et la basilique d'Albert notamment) sont de muettes et constantes présences dans vos oeuvres. Vous préférez, de toute évidence, les galaxies aux canapés en cuir, même si les deux représentent de la matière... Cela contredit-il vos articles intitulés “La pierre pulvérisée” et “La marche sur le feu” où vous dénigrez l’aspect sacré de ces érections de pierre ?

Si j’évoque avec respect et admiration certains aspects des oeuvres terrestres consacrées à la gloire de l’esprit, je ne m’interdis pas pour autant la critique lorsqu’elle se justifie. Les représentations (et interprétations) du sacré, aussi somptueuses, inspirées, essentielles soient-elles, ne sont pas nécessairement exemptes d’erreurs, de maladresses, de puérilités. Je ne fais que relever les incohérences et outrances de la religiosité, simples reflets de l’imperfection des mortels. Je suis d’ailleurs fort indulgent à l’égard des travers cultuels. Je ne les condamne pas vraiment, je m’en amuse surtout.

2 - Un des thèmes qui vous inspire particulièrement concerne les déshérités du sort : bossus, vieilles filles, laiderons. Est-ce un simple hasard ou avez-vous une explication ?

Le sort cruel, pathétique et pitoyable, souvent drôle, tragique, toujours singulier des “damnés de l’hyménée” m’inspire. Sur le plan littéraire ce thème est d’une intarissable richesse. A travers les feux suprêmes du coeur en proie aux pires vicissitudes et injustices de l’amour, je sonde (non sans une délectation faite de frayeur et de voyeurisme, certes malsaine dans les apparences mais éminemment pédagogique pour moi comme pour les autres) la complexité de l’âme humaine et de ses passions, parfois étranges et magnifiques. Gouffres et sommets, telles sont les “bornes interdites” autour desquelles ma plume se plaît à “papillonner”... C’est dans la férocité des destins les plus âpres, les plus improbables, les plus humbles que j’explore avec lucidité les profondeurs éclatantes -ou bien sombres- de cette créature bipède tellement intrigante, douée d’intelligence autant que de stupidité (mais ne me croyez pas cynique, en réalité je crois en la perfectibilité, l’amélioration, la rédemption de l’Homme, ses pires erreurs n’étant que de douloureux mais nécessaires apprentissages de vie, d’amour, d’humanité). Je suis un pionnier des sentiments enfouis, un débusqueur de trésors perdus, un explorateur des contrées intérieures les plus reculées, voire inconnues. Et croyez bien que s’il m’arrive de m’attarder avec une malicieuse jubilation sur les travers de mes contemporains jusqu’à les enfler exagérément et en faire des monstruosités conceptuelles, c’est bien la lumière que je cherche à mettre en évidence chez mon semblable ainsi scruté, cette étincelle divine éclipsée par des dehors peu flatteurs. Je suis le révélateur de l’éclat dissimulé, de la flamme irradiant sous les haillons que peu de gens savent voir. Je rétablis les vérités abîmées, ce qui parfois déplaît à un point extrême et je peux le comprendre, c’est humain, car je fracasse quelques belles illusions du siècle.

3 - Les fictions sur votre propre mort sont cruelles. Seul Dieu décide de l'heure de notre départ dans la file d'attente vers l'au-delà. Il est injuste d'obliger ceux qui vous aiment a participer -même de manière littéraire- à vos funérailles. N’y avez-vous jamais songé ?

Cette sensiblerie rapportée à ma personne est ridicule et ceux qui m’aiment vraiment n’éprouvent pas ce genre de puérilités. L’amour véritable est viril, marmoréen, voire même assez rude. Il cogne, frappe, brûle, surprend, transperce, crucifie. Il n’est point mollesse et pleurnicheries de concierges. L’humour noir est l’apanage des âmes fortes, non des coeurs de limaces.

4 - On apprécie beaucoup l'humour cinglant de vos écrits : vous nous amusez avec vos obsessions de "radin" et vos vieilles filles étranges, mais pourquoi pas une histoire triste sur une vieille fille ? Auriez-vous peur de déplaire à l’époque qui a tendance à occulter la tristesse au profit de la légèreté ?

J’ai abordé le sujet des vierges infâmes aussi bien sous les angles comiques que sinistres, langoureux que mélancoliques. Mes textes mêlent pensées éthéréennes et situations grotesques, cimes olympiennes et bas-fonds d’un quotidien abject et brutal, célestes essors et chutes dans les trivialités de la matière. Une exquise indigestion de perles contrastées. Les hauteurs, exactement comme dans la vie, ne se révèlent que lorsqu’on a les pieds plongés dans la fange. Mes anti-héroïnes de fiel aux rêves furieux et aux désirs inassouvis se situent entre la marmite et l’infini, entre la soupe aux navets et le cosmos, entre le potager de leur jardinet et l’Eden. Vous voyez, le saugrenu côtoie la gravité chez mes “poupées de lettres et de chiffon”, encore faut-il savoir digérer mes textes dans le silence, une fois la lecture achevée, telle la saveur persistante d’un vin aussi fin que fort. Comme chez Mozart dont on dit que le silence qui suit la partition terminée, c’est encore de la musique, je dirais que chez IZARRA, une fois le livre refermé, c’est encore de la littérature. IZARRA, c’est le Mozart des mots, en somme. Le virtuose du verbe. En toute modestie.

(SUITE)
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INTERVIEW DE RAPHAËL ZACHARIE DE IZARRA (SUITE)

Morceaupar IZARRA » Ven 29 Nov 2013 11:08

INTERVIEW DE RAPHAËL ZACHARIE DE IZARRA (SUITE)

5 - Dans vos textes vous vous définissez en tant qu’Esthète. Les traits de ce personnage sont significatifs. Dans quelle mesure cela se reflète-t-il -ou pas- dans votre personnalité ?

Un auteur met toujours plus ou moins de lui-même à travers ses “reflets de plume”, n’est-ce pas ? Ses oeuvres sont à divers degrés imprégnées de son égo. Hé bien ici je mets beaucoup de moi-même, le principal pour tout vous dire.

6 - Quel est le visage de votre personne que vous voudriez que vos lecteurs retiennent en priorité : l’esthète, le Pierrot sensible, timide et inadapté, le dandy ou le magicien des mots ?

Contre toute attente, le Pierrot sensible. La Poésie que je porte en moi surpasse toutes les autres facettes de ma personnalité. Pierrot incarne le mieux cet idéal désincarné qui fait vibrer le monde et les astres. Ce personnage est l’essence de ce que je suis profondément, intimement, définitivement.

7 - Certains pourraient vous reprocher de vouloir réduire l’esprit à des usages pragmatiques étriqués, d’exploiter ses principes divins pour des desseins triviaux, par exemple dans vos positions pédagogiques où vous vous donnez la mission d’"éduquer les ânes”, de “réveiller les abrutis de la Terre" etc... Que pensez-vous de l'Amour inconditionnel et de la liberté d'individu de faire son chemin, même si c'est une fausse route ?

Peut-être bien que le Ciel a mis IZARRA sur le chemin des ânes de la Terre afin de les guider... Qu’en savons-nous ? Pourquoi ma mission ne serait-elle pas là ? L’étoile que je représente (mon nom IZARRA signifie d’ailleurs “ETOILE”, dois-je le rappeler ?) aurait été déposée sur la route des sots afin de les illuminer. Ou pas. En ce cas j’endosse volontiers le rôle de redresseur de torts. Ou plutôt, d’éveilleur de consciences. On se forge son destin comme on peut, à sa mesure... Et moi, je vois grand.

8 - Quel thème vous enflamme le plus ?

Celui de l’amour sous la pluie de mars. Plus largement, les sentiments amoureux trempés de fol espoir et en même temps paralysés par le froid des habitudes, pris entre les flaques d’eau, déprimantes, et les nuages, libérateurs mais inaccessibles. Cela dit, ce qui m’enflamme n’est pas ce qui me séduit le plus. La Poésie, je le répète, est ma substance fondamentale. Elle ne m’enflamme pas mais me glace. La Poésie n’est pas rouge mais bleue. Elle n’est pas une jungle étouffante mais un paysage de givre.

9 - Si vous pouviez rencontrer en réel un des personnages de vos créations littéraires, lequel serait-il ?

Et si je vous disais : moi-même ? Je veux dire, rencontrer tel ou tel personnage, après tout ne serait-ce pas me rencontrer moi-même en partie ou en totalité ? Mes créations, ne sont-ce pas les projections de ce que je suis, en germes ou en désirs, mais aussi, plus subtilement, de ce que je n’aimerais pas être ?

10 - Vous analysez de manière fort incisive (et controversée) les faits de l’actualité et vous êtes également le créateur de situations et personnages imaginaires très marqués, outranciers, banals, dérangeants, héroïques, inhumains, admirables, répugnants, poétiques... Où vous sentez-vous plus a l'aise: dans la sphère du quotidien ou du fantastique ?

Chez moi fiction et réalité se rejoignent, en définitive. Les deux sont imbriquées. Je m’inspire du quotidien dans mes écrits. Que vous répondre de plus ? Le réel sera toujours plus surprenant que l’imaginaire et ce que j’écris, je ne l’invente pas : ça vient de loin, de très loin. Et de très près puisque ça vient du fond de moi-même. Du Ciel diront certains.
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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Goy du Nord » Sam 14 Déc 2013 14:31


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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Jeune Jacques Verges » Sam 14 Déc 2013 14:47

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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Résistant tchétchène » Sam 14 Déc 2013 14:53

IZARRA vous emmerde

Prier Jésus y changera quelque chose.
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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Pipe a Crack » Sam 14 Déc 2013 14:56

:matete:

C'est des lingots d'or pur mes vidéos :lafrousse:

Des piafs qui baissent des canards qui chies des ratons-laveurs qui bandent comme des taureaux :)

PD, POURRIE, ENCULE MOI JE VOUS EMMERDE :radionouveau:

Libérez Izzaria, laissez ... laissez le s'exprimer :socialclub: le fil de la tourette pour quelques instant :socialclub:

La façon dont même MdL et la Bohème n'ont rien sur lui :hahaha:
Dis-donc connard, enculé d'antisémite de ta mère, tu vas me traiter avec un peu de respect oui ? ton père il t'a fini à la pisse après il t'a bercé contre un mur ! T'es qu'un gros connard, Derrick, j'te dis merde, t'entends, je t'emmerde !
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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar MongolDeLuxe » Sam 14 Déc 2013 15:05

:matete: la frustration au maximum :matete:
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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Le Manche » Sam 14 Déc 2013 15:09

Une balle et on parlera plus de cette sous fiente. :delarue:

Appellez Poutine. :poutine2:
Le Manche, la perfection en vouyouserie.
L’ homme devenu libre foule aux pieds cette sorte de bien être méprisable dont rêvent épiciers, chrétiens, vaches, femmes, anglais et autres démocrates. F. Nietzsche
Владимир вид высокомерного гангстера.
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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Goy du Nord » Sam 14 Déc 2013 17:46

Résistant tchétchène a écrit:IZARRA vous emmerde





En même temps que sur le fond, hormis l'auto-fellation il a raison :hmmmwon: :hon:
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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Jeune Jacques Verges » Sam 14 Déc 2013 22:25

J'pense que l'monde se porterait mieux avec ce genre d'homo taré en haut de la popularité internetienne, que de la sous-humanité de type 3 comme Norman Thavaux ou Cortex.
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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Pipe a Crack » Sam 14 Déc 2013 22:34

Il est bien là le problème :damn:
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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar IZARRA » Sam 11 Jan 2014 09:40

DES TRANCHÉES JUSQU’AU "MARIAGE POUR TOUS"...

Je n’aime ni glorifier les guerres ni déifier ceux qui les font, qu’ils soient perdants ou vainqueurs, coupables ou victimes, méprisables ou héroïques.

Je ne voue aucun culte martial et suis plus prompt à dénoncer les méfaits de la guerre qu'à glorifier leurs ignobles artifices.

Je trouve tristes et lamentables les monuments aux morts.

Cependant, voyez-vous, je prends le temps d’aller y lire les noms des soldats de la “14” sur les places de nos villages. Et je m’attarde plus volontiers sur les listes des morts gravées sur les plaques commémoratives se ternissant dans le silence des églises et l’indifférence du monde moderne.

Car même si je méprise les conflits et leurs complices humbles ou puissants qui de gré ou de force y participent, il y a des choses que je respecte et devant lesquelles je préfère me recueillir en laissant de côté mes combats intérieurs : des souffrances révolues, dans des batailles perdues ou gagnées peu importe, événements essentiels qui je crois méritent des prières au lieu d’outrages, que ce soit ici chez nous en France ou là-bas chez ceux qui furent nos ennemis, sur Terre où brille le soleil comme partout ailleurs s’il le fallait.

Je m’attarde sur chaque prénom. Emile... Auguste... Octave... Firmin... Des prénoms désuets d’un siècle révolu, d’un autre monde que le nôtre mais de la même humanité pourtant. Des hommes qui grandirent en pleine lumière, à vingt ans s’enflammèrent pour un premier amour, pour certains pleurèrent de l’avoir bientôt perdu, puis la guerre venant, tremblèrent sous la mitraille, espérèrent sous les étoiles, enfin tombèrent.

Avec pour pensée ultime le visage de l’aimée. Alors le mot final de ces pauvres soldats n’était qu’un cri d’amour. Parfois des jurons signaient leur dernier souffle, à l’image de la guerre : baroque, absurde, exaltante, hideuse. Beaucoup appelaient leur mère car ils étaient encore jeunes ces Eugène, ces Emile, ces Octave...

Ou bien s’éteignirent en silence avec d’autres secrets dans le coeur, nul ne saura lesquels.

Et moi en me figurant tout cela face à ces plaques commémoratives gisant dans la pénombre des églises dont j’égrène les noms, je songe à ces élus mariant des homosexuels dans leur mairie et je me demande si devant les noms de ces morts de la Grande Guerre, devant ces Octave, devant ces Emile, devant ces Eugène tués il y a certes un siècle de temps mais pourtant si proches dans nos mémoires, ils oseraient encore unir deux hommes, là, sans déshonneur, sans éprouver de culpabilité, sans ressentir de malaise, la tête haute, le regard franc, le front droit...

Et je pleure. Et je prononce en silence les noms de ces Auguste, de ces Octave de ces Louis, de ces Firmin, de ces Ernest, de tous ces soldats perforés par le fer des obus, ensevelis dans les tranchées, ces noms démodés qui trônent dans la poussière du fond des églises, sur les places des villages, dans les salles de mairies enfin, ces noms gravés que pas un maire ayant légalisé des mariages homosexuels n’a pu, secrètement rongé par la honte j’en suis persuadé, braver d’un seul regard.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x19dwn1_des-tranchees-au-mariage-pour-tous-raphael-zacharie-de-izarra_news

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Re: Le fil de Raphaël Zacharie de Izarra

Morceaupar Pipe a Crack » Mer 15 Jan 2014 14:15

Je te vois mon Izarria, j'ai le câble long :doigtoeil:

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L'arrogance putain :hahaha:

J'y suis et j'y demeure Image
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