
Procès des frères Hornec: l'un deux se compare à Spaggiari
Marc Hornec, présenté comme l'un des "parrains" du milieu parisien, s'est décrit mercredi à son procès en correctionnelle à Amiens comme "un homme extraordinaire" de la trempe du braqueur Albert Spaggiari, mais a nié avoir abusé des personnes âgées pour les dévaliser.
"Le vol, ce n'est pas mon domaine. Ce n'est pas mon truc. Je respecte les personnes âgées et les personnes vulnérables", s'est défendu Marc Hornec, 41 ans, en expliquant son train de vie par des "affaires", notamment dans l'immobilier et les manèges.
Au procureur Isabelle Pagenelle, qui l'enjoignait de définir son "domaine" d'activité, il a répondu d'une voix retentissante, debout dans son box:" Je ferais un gros casse, comme Spaggiari", assurant être un "homme extraordinaire", très bien "vu à Paris".
"Vous voyez Marc Hornec aller chez une vieille dame pour 200, 300 euros?", demande-t-il. "Je fais pas ça. Je respecte les personnes âgées et vulnérables", a-t-il encore plaidé.
Marc Hornec, son frère Jean-Claude et huit de leurs proches comparaissent de mercredi à vendredi devant le tribunal correctionnel d'Amiens pour "association de malfaiteurs".
Ils sont soupçonnés d'avoir participé, à des degrés divers, entre 2000 et 2002, à une série de vols avec arme, commis notamment en Picardie au domicile de personnes âgées, des cambriolages, des vols de voitures haut de gamme mais aussi la séquestration d'un couple fortuné dans l'Isère.
Marc Hornec, avec ses frères Mario et Jean-Claude, incarcérés depuis novembre 2006 dans une autre affaire de stupéfiants, ont souvent été taxés de "parrains" de la pègre parisienne.
Policiers et gendarmes les soupçonnent d'avoir "bâti un empire" à partir "de blanchiment d'argent, trafics de machines à sous ou de drogue".
Des braquages violents, du blanchiment d'argent, du trafic de stupéfiants, mais putain de merde Marc, connecte avec le Roi


J'adore son style vestimentaire, la façon qu'il flane.