
Mort d'un étudiant qui avait fabriqué un engin explosif grâce à Internet
LE MONDE | 09.02.08 | 13h55 Mis à jour le 09.02.08 | 13h55
La division de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie a été chargée d'enquêter, vendredi 8 février, sur le ou les sites Internet qui ont aidé quatre jeunes hommes de l'Oise à fabriquer des engins explosifs artisanaux. L'un d'entre eux est mort jeudi après que l'un de ces engins a explosé accidentellement.
Dan Thibout, 21 ans, étudiant en informatique, se trouvait dans la cave du domicile familial à Lamorlaye (Oise) quand il a voulu perforer le tube rempli de désherbant et de sucre qu'il "bricolait". Selon les premiers éléments de l'enquête, confiée à la gendarmerie de Chantilly, c'est le blast de l'explosion qui l'aurait tué. Son frère, son cousin et un ami ont été légèrement blessés. Placés en garde à vue puis libérés, ils ont déclaré qu'ils voulaient refaire, en un peu plus gros, le feu d'artifice que la famille avait acheté pour la Saint-Sylvestre. La nature de ces explosifs, et l'absence de toute documentation, ont permis aux gendarmes de Chantilly d'écarter la piste des mystérieux destructeurs de radars routiers actifs dans la région.
Les trois jeunes hommes, âgés de 18 à 21 ans, sont passibles de poursuites pour fabrication de substances explosives, indique Etienne Laguarigue de Survilliers, substitut du procureur. Mais l'enquête sur les sites Internet risque de se révéler délicate.
A supposer que la division cybercriminalité, associée à la brigade départementale de renseignement et d'investigation judiciaire (BDRIJ), remonte jusqu'à une adresse IP lui permettant d'identifier les ordinateurs des sites concernés, bien souvent la quête aboutit à l'étranger. En France, le code pénal prévoit une peine de trois ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende pour diffusion à un public non professionnel de fabrication d'engins explosifs. Cette peine est aggravée, cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros, si cette diffusion passe par Internet.
Isabelle Mandraud
Article paru dans l'édition du 10.02.08.
Salutations à mes lascars de l'oise, qui s'explosent gratuitement pour la cause

mais euh bon faites très attention à l'avenir à bien usiner le cigare de sucre et de désherbant

Salutations au passage au collectif qui régularisent les radars de la pute-gendarmerie et sur qui la police n'a pas encore réussi à foutre la patte. Inquiète-toi pas qu'ça va péter ce soir ahah
