Lettre ouverte à Alain Soral par Olivier Mukuna (Bruxelles, le 17 juin 2011)
Après avoir craché sur l'écrivain Marc-Edouard Nabe, l'historien Paul-Éric Blanrue ou le politologue Alain De Benoist, ta mégalomanie devait trouver nourriture hors Hexagone. Au nom de « l'antisioniste qui pisse le plus loin », tu calomnies désormais le professeur Jean Bricmont, le journaliste Michel Collon, l'économiste Souhail Chichah et moi-même.
De mes trois amis belges précités, je suis celui qui te connaît le mieux. Hors Internet ; dans les coulisses de la vraie vie. Tu imagines donc mon sourire en te voyant me donner du « Monsieur Mukuna » dans ta vidéo à charges et sans preuve1. Quel contraste avec ton tutoiement amical lorsque tu pensais pouvoir me manipuler. En oubliant son aspect malhonnête, ta propension au comique involontaire te rendra toujours attachant.
Mobilisant toute ta vulgarité égocentrique et ta paranoïa légendaire, tu me contrains - bien joué ! - à réagir. Mais contrairement à toi, je préciserai à celles (?) et ceux qui t'accordent encore cet hallucinant crédit « d'où nous parlons » exactement. suite
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Puisque tu t'es permis de sortir du cadre factuel et de la vérité me concernant, attrape en retour cette lancinante rumeur hautement crédible. Lors d'une discussion privée tournant autour de Dieudonné, en son absence bien sûr, plusieurs témoins t'ont entendu dire ceci : « L'aspect subversif de Dieudonné, c'est son côté blanc » ...
De deux choses, l'une : soit c'est vrai et mets tes petites couilles sur la table pour confirmer haut et fort. Soit c'est faux et nies de façon convaincante, en soulignant qu'entre autres facteurs, ses origines franco-camerounaises ont aussi fait de Dieudonné cet artiste courageux et subversif. Pas l'une avant l'autre ! Pas l'une sans l'autre ! Étant entendu, mon pauvre Alain, que qui ne dit mot, consent ...
Lâche, menteur, manipulateur, misogyne, raciste ordinaire et querelleur de bacs à sable, mon pauvre Alain, jusqu'où vas-tu descendre ?
Olivier Mukuna
